Suivez Moi sur Twitter

samedi 9 février 2013

Le Français pendant le 6 Nations.

Le rugby, c'est (presque) les copains.


En pleine période de 6 Nations, le supporter Français se doit de suivre tous les matchs de rugby, surtout s'il est en Grande-Bretagne ou en Irlande. Le 6 Nations est l'un des évènements sportifs majeurs dans ces pays, mais pour le Français vivant là-bas, il est parfois difficile à supporter. Explications :

  • Tout le monde déteste les français. Enfin, au rugby seulement. On craint le "french flair" qui fait notre marque de fabrique, on craint nos réactions d'orgueil après une défaite, et on craint surtout le côté "surprise" de l'Equipe de France. On ne sait jamais à quel match s'attendre quand on la joue. Capable du meilleur comme du pire.
  • Les anglo-saxons se sentent incollables sur le rugby français. Ils nous ressortent quelques anecdotes qu'ils pensent croustillantes (alors qu'en France elles ont eu le temps de devenir toutes ramollies au moins deux fois), nous posent plein de questions sur nos joueurs, et sont persuadés que l'on fait exprès d'aligner nos plus mauvais joueurs.
  • L'Irlandais est très chambreur. Après une victoire française, ils vous trouveront toujours quelque chose à redire, que ce soit une légère faute d'arbitrage, une victoire un peu chanceuse... Par contre en cas de défaite, c'est bien fait pour votre égo mal placé, c'est parce que vous êtes mauvais... Pour une fois qu'irlandais et brittaniques sont d'accord !
  • L'irlandais analyse le match à la sortie. Ce qui est fait est fait, mais tout y passe ! Des performances de chaque joueur (à la manière d'un journaliste spécialisé, mais en moins journaliste et moins spécialisé), à celles de l'arbitre, en passant par les choix de l'entraîneur, aucun aspect du match ne sera délaissé par l'irlandais. Surtout quand le XV de France perd évidemment.

Pour partir en Irlande et être serein, il faut bien choisir son année rugbystique. Une année où le XV de France est très bon, cela reste beaucoup plus supportable, mais où il perd contre l'Irlande, parce que sinon on en revient aux mêmes discussions qu'à l'époque de Thierry Henry. Faites le bon choix !

Jonas.

jeudi 7 février 2013

Maynooth et le sport.

L'Irlande, là où le sport a 20 ans d'avance.


Voila, c'est exactement dans cette salle qu'hier je me suis mis au sport. Une salle de musculation, une salle pour les poids, et une salle pour tous les appareils type runner, rameurs et autres vélos elliptiques. Le tout pour la maudique somme de 0€. Oui, 0€, vous avez bien entendu. Là encore, on se rend compte que la France a 20 ans de retard sur les autres pays.


Le sport étant considéré par les universités irlandaises comme primordial, beaucoup d'entre elles mettent à disposition de leurs étudiants des salles de sport à accès gratuit. Des entraîneurs sportifs y sont présents en permanence pour vous donner des conseils et vous améliorer, comme dans une vraie salle, et le matériel est du vrai matériel de professionnel.

L'avantage de ces salles est qu'elles sont ouvertes quasiment toute la journée en continu, là où le SUAPS français propose des activités tard le soir, et généralement un soir ou deux par semaines grand maximum. Elles ferment leurs portes vers 20h, afin que tous les étudiants puissent en profiter après leurs cours, mais ne ferment jamais le midi.

Seules quelques activités sont payantes à l'Université de Maynooth, il s'agit des sports comme le rugby, le volley, le water-polo... et donc l'abonnement ne coûte que 2€ à l'année. Impressionnant quand on arrive directement de la France et de son SUAPS à 25€ l'année. De quoi donner aux étudiants l'envie de se lancer dans un sport qu'ils ne connaissent pas.

Je dois vous avouer que le rugby me tente quand même assez, mais l'Université a déjà une équipe entière, qui apparemment gagne la plupart de ses matchs. Et puis si c'est pour se prendre des coups à tous les entraînements et à chaque match, je me contenterai de faire mes 45 minutes de jogging trois heures par semaine.


Les résultats de cet investissement sont sans appel puisque les étudiants français font partie de ceux qui sont les plus stressés et qui font le moins de sport en Europe, alors que les irlandais ont d'excellents résultats universitaires. A bon entendeur...

Jonas.

mercredi 6 février 2013

Ô, bière irlandaise.

Voyage au coeur du pays de la bière.


Contrairement à ce que l'on pourrait penser, les plus gros buveurs de Guinness au monde ne sont pas les Irlandais ! Bien que ce soit le Nigéria (chose dont on se fiche un peu, je vous l'accorde), on peut y trouver une raison évidente, qui est le nombre exorbitant de bières qu'il existe en Irlande. J'ai eu la très difficile tâche d'en goûter plusieurs, et de ne vous conseiller que les meilleures :

  • La Smithwick. Bière rousse relativement forte, j'ai eu l'occasion de la goûter pour la première fois à Dublin, quand un serveur est venu nous proposer de la goûter gratuitement pour une opération promotionnelle. Présente dans tous les bars, elle reste très appréciée en Irlande, où elle appartient au même groupe que la Kilkenny. Elle est très peu amère et fait peu de mousse, ce qui la rend très populaire.
  • La George Killian's. Bière rousse claire un peu plus forte que la Smithwick, elle reste très peu consommée en dehors des repas en Irlande. Elle est parfaite pour accompagner les repas copieux, et fait énormément de mousse, ce qui la rend prisée par les amateurs de bière. Son léger goût de noisette la rend irrésistible à mon goût.
  • La Guinness, évidemment. Première haut la main, elle reste la valeur sûre en Irlande ! Souvent la moins chère des bières vendues dans les pubs (environ 4€60 la pinte), c'est aussi la plus consommée pendant les matchs de rugby et de football. Brune, très mousseuse, elle possède un goût de fumé qui peut quand même parfois déplaire. Elle a une petite particularité : c'est la seule bière qui a exactement le même goût en cannettes et à la pression !

Si vous avez la chance de passer quelques jours en Irlande, surtout ne manquez pas la case pubs et leur ambiance si particulière. Vous trouverez forcément une bière et un pub à votre goût. Beaucoup de groupes de musiques s'y produisent en continu. Avec une image totalement différente des bistrots français, c'est surtout l'endroit où tous les irlandais viennent se retrouver pour bavarder.

Jonas.

mardi 5 février 2013

Les cours, le gros changement.

Marne-la-Vallée vs Maynooth.


Votre aventure Erasmus restera avant tout liée à ce que vous ferez dans votre université d'accueil. Vous serez dans un pays dans lequel vous vivrez de très bons moments en dehors des heures de cours, mais le but même de votre expérience reste d'étudier dans une langue étrangère. Nouveau système, nouvelles habitudes, la différence est énorme entre la France et l'Irlande. Petit tour d'horizon :

  • Les cours en amphithéâtre, les "lectures", sont la base même des universités anglo-saxonnes. Pour elles, les "lectures" sont la seule chose qu'elles se doivent de vous offrir. Pour le reste, c'est à vous de travailler sur des sujets de TD ou des anciens sujets d'examen, et de vous débrouiller.
  • Il n'y a pas de TD. Les "tutorials" sont très rares dans les universités irlandaises, il doit y en avoir un ou deux par semestre. C'est le seul moment où un professer vous fera travailler sur des exercices prédéfinis. Pour le reste, c'est encore à vous d'aller fouiner à la librairie, ou sur Internet.
  • Les laboratoires sont immenses. A Marne-la-Vallée, relativement peu de matériel dans les laboratoires de chimie comparé à l'université de Maynooth. Les laboratoires universitaires irlandais sont de vraies labos de recherche, avec toute une équipe qui y travaille en permanence, et sont reconnus internationalement.
  • L'emploi du temps est très différent. Déjà, du fait de votre statut d'Erasmus, vous aurez très certainement encore moins d'heures de cours que les étudiants locaux. De plus, vos heures seront souvent rapprochées de sorte que vous ayez une journée de libre afin de visiter la capitale et les environs.
  • Les bâtiments sont magnifiques. L'université de Maynooth est divisée en deux campus séparés par la Main Street. D'un côté le campus Sud, moderne et très bien équipé, qui concentre un grand nombre d'étudiants, et de l'autre le campus Nord, fait de vieilles pierres, la pelouse ultra-verte magnifique, très British Style. Magnifique.

Entre l'Irlande et la France, deux styles, deux manières de voir les études universitaires complètement opposées. Chacun aura sa petite préférence en fonction de ses goûts, mais dans mon cas, c'est une large victoire de l'Irlande.

Jonas.

dimanche 3 février 2013

Quel temps...

Il pleut, il mouille, c'est la fête des moutons.


Il ne pleut qu'une fois par semaine en Irlande, c'est bien. Mais il pleut en continu. Le Soleil en Irlande, c'est seulement les années bissextiles, le deuxième mardi de juin, entre 18h01 et 18h07. Enfin à quelque chose près. Pour que vous ne mourriez pas de froid pendant votre voyage, préparez-vous, et surtout suivez ces quelques conseils.

  • Vous pouvez laisser tomber les parapluies ! Ils ne vous serviront à rien en Irlande. Premier jour, arrivée à l'aéroport de Dublin sous la pluie (évidemment), j'ouvre mon parapluie et... Retourné ! Le problème en Irlande c'est la pluie, mais aussi le vent. Impossible d'avancer droit dans la rue quand il se met à souffler, et les parapluies ne sont pas sortables.

  • Ne prenez pas spécialement d'habits chauds. Contrairement à ce que l'on pourrait penser, il ne fait pas froid en Irlande. Départ sous 5 degrés à Paris, arrivée sous 9 ! La plupart du temps, je me promène en pull, pas besoin de manteau. Et la pluie est agréable en Irlande, pas comme à Paris quand il se met à pleuvoir à torrents.

  • Repérez les bars dans le coin, au cas où il se mette à pleuvoir. Rien à voir avec la bière évidemment, mais vous aurez certainement à vous abriter quand une averse surgira. Et puis bon, seulement une fois que vous vous serez mis à l'abri, vous direz que c'est aussi l'occasion de prendre une Guinness.

L'Irlande est un pays pluvieux, mais la météo reste agréable. Quand on voit toutes les photos du Connemara, on ne peut pas imaginer un seul instant enlever la pluie et ajouter un grand soleil. C'est certainement ce qui fait le charme de l'Irlande.

Jonas.

samedi 2 février 2013

Le VI Nations.

L'Ireland's Call, entendu de chez O'Neills.


Oui, le rugby est important en Irlande. Surtout le VI Nations. C'est LA compétition de l'année pour tous les sportifs irlandais, avides de battre l'ennemi anglais, le chauvin français, et le mauvais joueur italien. Le premier match du tournoi, je l'ai passé chez O'Neills, un bar dans le centre-ville de Maynooth. C'était Pays de Galles - Irlande. Un magnifique match de rugby d'ailleurs.


A peine assis au comptoir, en attendant le match, mon voisin me demande mes pronostics. "What are your predictions for the match ?" il me dit. Je lui réponds "Hmmm, sorry, but Wales. But I will support Ireland !". Et me voilà arrivé à commander ma première bière du match. Mais il n'y en aura eu que deux, je vous rassure.

Les hymnes commencent. Et là, premier gros coup sur la tête. L'Ireland's Call ne se crie pas comme on chante la Marseillaise, il se chante. Et plus encore, il se vit. Le genre de truc qui te prend et te fait ressentir tellement de choses. Même toi petit étudiant français en Erasmus, tu sens la fierté qu'ont les irlandais à chanter leur hymne, pour leur équipe, leur pays.

Début du match. L'Irlande mène rapidement 17-0 après 25 minutes de jeu, et on pense qu'une déculottée se prépare pour les gallois. Les chants des supporters irlandais commencent à résonner chez O'Neills. Chants dont on ne comprend pas un seul mot, à part  peut-être le fait qu'ils encouragent l'équipe nationale.

L'équipe irlandaise de rugby est un peu spéciale. On sait tous ce qu'il se passe entre l'Irlande du Nord et l'Eire depuis plus de 30 ans. En rugby, les deux parties sont regroupées sous la même bannière, et chantent notamment l'hymne commun, l'Ireland's Call. C'est une vraie fierté pour les irlandais de les voir côte à côte.

En vrais spécialistes de rugby, l'irlandais vous posera plein de questions sur le Top14 et la HCup. En revanche, interdiction de critiquer Brian O'Driscoll, légende du sport, et Vincent Clerc, qui a marqué huit essais sur les 9 derniers matchs qu'il a disputés face à l'Irlande. Et on ne rigole pas avec ça, "We are afraid of Vincent Clerc !".


Cet après-midi au O'Neills restera un des meilleurs moments que j'ai passés depuis mon départ en Erasmus. Si vous avez l'occasion de passer par Dublin un week-end de VI Nations, allez absolument dans un bar de la ville, ils diffusent quasiment tous l'intégralité des matchs. Et c'est encore mieux si vous pouvez obtenir des places à l'Aviva Stadium.

Jonas.

Le Frenchie.

Itinéraire du Français en Irlande.


"Brun, portant la marinière, fumant sa pipe et avec une baguette sous le bras", les stéréotypes ne manquent pas. Heureusement, tous les irlandais n'ont pas ces préjugés sur les français. (En retour on notera quand même que les préjugés sur les irlandais, notamment sur la couleur de leurs cheveux et la taille de leur bière, sont vrais). Petit tout d'horizon de la situation du français en Irlande.


Le français, il est vrai, est assez chauvin. Sans non plus tomber dans la démesure, le français aime à rappeler aux Irlandais ses trois finales de Coupe du Monde. Perdues, certes, mais l'Irlandais n'aime pas qu'on l'attaque sur le terrain du rugby. Toujours avec respect évidemment, ils pourraient parler pendant des heures de la HCup et du Top14.

Pour les non initiés au rugby, sachez que l'Irlandais essaiera toujours de vous inviter prendre une bière. En Irlande, la bière est le moment de convivialité, autour de laquelle on raconte sa vie. Les Irlandais s'intéresse beaucoup à la France, et pas seulement pour le rugby. Ils aiment la cuisine française, le mode de vie français, et surtout Paris.

Pour quelqu'un qui vit à Paris, je pense n'avoir jamais eu autant de questions dessus. Même dans les autres pays que j'ai visités,comme les Etats-Unis, personne ne semblait autant apprécier Paris. Paris vu de l'étranger, c'est deux choses : la Tour Eiffel, et Disney. C'est étrange de se voir poser tant de questions, tant les Français ne sont pas vraiment intéressés pas Dublin.

Le Frenchie a toujours une place de choix dans le groupe de colocataire. C'est certainement dû à sa réputation. Lors du dernier Skype avec ma copine, Houseman, le surnom donné à un rugbyman de l'autre bâtiment, est venu me proposer de sortir. Je lui ai dit non car je parlais à ma copine, et il m'a répondu "You French are so romantic. Teach me".

La seule chose problématique quand on est Français en Erasmus, c'est que tout le monde rêve de nous voir cuisiner des escargots, du foie gras et des cuisses de grenouilles. Allez expliquer que ce ne sont que des repas de fête qui restent chers. Peu importe, les escargots fascinent. Et le foie gras dégoûte.


Le Frenchie doit jouer son rôle de Frenchie en Erasmus. Notre accent est très loin d'être parfait, mais il fait toujours son effet. Même sur les secrétaires du département de chimie, c'est pour dire.

Jonas.

vendredi 1 février 2013

Les joies de la colocation.

L'Auberge irlandaise.




Le gamin, l'alcoolique, le bruyant, le dégueulasse... On retrouve toujours tous le même type de colocataires dans nos résidences. Peu importe l'endroit où l'on vit, on a toujours ces stéréotypes qui nous collent à la peau. Tous plus ou moins supportables, il n'en reste pas moins que la colocation est souvent quelque chose de difficile à supporter pendant des mois. Comment faire ?

  • Parlez avec vos colocataires. On sait que la barrière de la langue est difficile à surmonter, mais sans aucun contact avec les personnes avec qui vous allez partager un semestre entier, la vie en colocation ne sera pas simple. Chez nous, on prend souvent nos repas ensemble, histoire de ne pas s'enfermer dans nos chambres.. Et le mercredi, Jay nous ramène un repas indien !
  • Investissez-vous dans les tâches ménagères. Difficile de s'y mettre quand on vit entre jeunes, je vous l'accorde, mais quand la poubelle déborde de cannettes de bière, quand les plaques de cuisson ont vu passer plusieurs dizaines plats et quand les deux bâtiments se sont retrouvés dans la salle commune pour la soirée, il est temps de tous se mettre au ménage.
  • Faites le dur. Instaurez des règles. Vos règles. La colocation, c'est comme la première mêlée du match, il faut être là, dès le début, et ne pas se laisser marcher sur les pieds. On ne parle pas de bagarre évidemment, mais on ne touche pas à ma bière, comme on ne touche pas à mes minis muffins et mes pancakes de chez Aldi.
  • Sortez, allez aux soirées quand tout le monde sort. Mercredi dernier, c'était soirée au Clock House de Maynooth, une boite de nuit gratuite pour les étudiants. La plupart des étudiants des deux bâtiments y sont allés, on devait être une trentaine. Ca permet de sympathiser encore plus avec les colocataires et de parler du 6 Nations, autour d'une bière évidemment.
  • Supportez l'Irlande, surtout ! Le rugby, c'est la vie en Irlande. Supportez le Leinster, dites que l'Irlande mériterait de gagner la Coupe du Monde, parce qu'à 9 contre 1 vous ne ferez pas le poids. Même s'ils comprendront que vous supportiez la France avant tout, évitez de clamer haut et fort que vous adorez l'ennemi anglais !

Avec tous ces conseils, la vie en colocation devrait être un jeu d'enfant. Eclatez-vous, vous n'êtes en Erasmus que pour six mois. Vous ne reverrez peut-être plus jamais vos colocataires après. Mais enfin bon, la plupart du temps, les étudiants restent en contact et se revoient en dehors. Erasmus, en plus de permettre de rencontrer des étudiants du pays où l'on vit, permet de créer de vraies amitiés avec des étudiants de toute l'Europe.

Jonas.

jeudi 31 janvier 2013

La barrière de la langue.

Mais qu'est c'qu'il dit?


Terrible, la barrière de la langue. Le premier gros choc après l'arrivée dans le pays d'accueil. On sait que l'on va devoir y faire face, on redouble d'efforts les mois juste avant le départ pour s'améliorer en anglais, on regarde les séries en version originale sous-titrée... Et pourtant. Plongé dans le bain dès la descente de l'avion, on se dit que c'est parti, il faut parler une langue qu'on maîtrise à peine pendant six mois.

Premier contact avec la langue de Shakespeare : le chauffeur de bus que j'ai pris pour me rendre à Maynooth. Un homme certainement très gentil, mais dont l'accent assez prononcé ne m'a pas permis de comprendre un seul mot ! Il m'a demandé trois fois si je voulais mettre ma valise dans la soute, et trois fois je lui ai répondu "C'est mon ordinateur portable dans ma sacoche, pourquoi ?". Dur.

A mon arrivée, avec un peu de chance il faut dire, j'ai compris la gérante de la résidence dans laquelle je vais vivre pendant six mois, et je m'en vais saluer le peu d'étudiants présents. Le premier soir, repas collectif dans la salle commune, histoire de rencontrer ceux que l'on ne connaît pas. Et c'est aussi l'occasion d'échanger quelques mots en anglais.

Surtout, parlez avec les locaux, échangez. Non, votre anglais n'est pas terrible, non, vous n'avez pas un accent fabuleux, vous êtes plutôt du genre "Aille spike Frènche", mais si vous ne prenez jamais la peine de discuter avec les gens qui vous entourent et de faire des rencontres, vous allez vous sentir vraiment seul pendant un semestre.

C'est très difficile de se lancer dans des discussions, je le reconnais. Par exemple, hier soir, toute ma résidence est allée prendre un verre dans un bar-boîte. Le monde autour de nous, la musique assez forte (normal pour un bar après tout), je n'ai entendu quasiment personne, incapable de comprendre de l'anglais si je ne suis pas concentré. C'est frustrant. Mais c'est comme ça qu'on apprend !

Ce qui est quand même fabuleux avec la barrière de la langue, c'est d'apprendre le français aux locaux. Les irlandais sont très fiers de savoir te dire correctement "Bonjour, j'aime le rugby, j'aime la bière merci" ! Puis on leur apprend des nouveaux mots. Du coup maintenant, mes colocataires irlandais sont contents de savoir dire "saperlipopette" et "sacrebleu" !

Jonas.

mardi 29 janvier 2013

Merde, je m'ennuie.

Tournage de pouces ou partie de solitaire ?


Eh oui, ce sont des choses qui arrivent, vous vous ennuierez. Ca peut arriver quand, comme moi, vous arrivez en pleine semaine "off" pour les étudiants, et que vous devez attendre lundi, seul dans la résidence. Que faire dans ces moments là, sachant que vous n'avez rien prévu dans vos bagages pour tuer l'ennui ?

  • S'ennuyer, c'est le moyen de regarder la télé, comme MTV ou la BBC. C'est un excellent moyen de se faire à la langue facilement. Peu importe la chaine, il y aura toujours un programme pour vous intéresser. Et si vraiment vous ne voulez pas rester enfermés, sachez que les bars anglo-saxons diffusent souvent des matchs de foot.
  • Vous pouvez lire, tout simplement. Apportez un livre en anglais et un en français, et quelques magazines. Le livre français vous servira dans les moments de mal du pays, quand vous en aurez marre de parler et penser anglais depuis des semaines. Et le livre anglais vous servira en phase de motivation, vous y trouverez beaucoup de vocabulaire.
  • Prenez avec vous votre PC. Sans non plus se lancer dans des parties interminables de solitaires et de démineurs, vous aurez de la Wifi dans beaucoup de résidences et pourrez surfer sur internet à la recherche de séries,de films ou musique. A vous de vous trouver des occupations !
  • Cuisinez ! Les anglo-saxons raffolent de la cuisine française, vous n'aurez aucun mal à faire passer un plat préparé pour de la grande gastronomie ! Sinon vous avez toujours l'option cookies. Les résidences étudiantes ont souvent une cuisine équipe commune, ça vous sera pratique.
  • Jouez à la console. Eh oui, certains ramènent des consoles qu'ils branchent sur la télévision de la salle commune. Vous n'aurez aucun mal à vous lancer dans des tournois de Fifa avec vos colocataires. Veillez juste à qu'ils ne la ramènent pas chez eux le week-end !

Toutes ces activités passent vraiment le temps. On se retrouve à passer un après-midi sans s'en rendre compte. Pendant le week-end, période où beaucoup d'étudiants rentrent chez eux, vous devrez certainement passer par des phases d'ennui profond... Jusqu'au lundi, jour où tout le monde est de retour !

Jonas.

Les courses.

Primordiales, essentielles... Il faut faire des emplettes !


C'est généralement l'une des premières choses que vous ferez après vous être installé : les courses. Le genre de chose auquel on n'avait pas pensé. Même si votre valise a été chargée de quelques paquets de gateaux, boites de conserve et autres sucreries pas bonnes pour la santé, les réserves diminuent vite. Beaucoup plus que ce que l'on pense. Et c'est là que l'aventure commence.

Certes vous trouverez quelques enseignes existant en France, comme Aldi, Lidl ou Carrefour, mais vous devrez changer vos habitudes. Avec un budget limité, adieu les gros repas et les "extras". On se contente du minimum. Cet après-midi même j'ai du faire quelques courses pour les jours à venir, ce sera trois boites de conserve et deux soupes en boite. Pour l'alimentation équilibrée, on repassera.

L'avantage de faire ses propres courses, c'est qu'on apprécie tout. Aujourd'hui, petite folie, j'ai acheté un jus de cranberry et une Guinness. N'oubliez pas de vous faire plaisir de temps en temps, sinon vous finirez par craquer, croyez-moi. Certaines résidences proposent des formules "tout compris", où vous aurez trois repas par jour sans avoir à vous occuper des courses. Mais ces formules vous reviennent en général plus cher, faites attention.

Faire ses courses c'est aussi s'éviter quelques problèmes culturels. Les irlandais mangent tôt. Très tôt. Pour la formule "tout compris" de la résidence, il faut prendre son dîner entre 17h45 et 18h15. Difficile de se forcer quand on a l'habitude de manger deux heures plus tard. L'avantage des courses est que l'on mange à l'heure que l'on veut, voire on ne mange pas si on est à l'extérieur.

Evitez les grandes surfaces, notamment les Dunnes Store irlandais où le kilo de pommes est à 5€, optez plutôt pour les hard-discount comme les Aldi et Tesco. C'est toujours quelques euros de gagnés sur votre budget. A vous de bien les dépenser !

Jonas.

lundi 28 janvier 2013

La première heure de cours.

Mais pourquoi, pourquoi je suis parti ?!


Quelle horreur. Partir un jeudi, commencer les cours le lundi suivant, ça laisse quatre jours pour s'acclimater. Dans mon cas c'était assez facile, il a plu pendant quatre jours. Après, la reprise. Vous qui allez certainement partir dans un pays dont vous ne maîtrisez pas la langue, le choc de la première heure de cours peut être difficile à encaisser. Quelques conseils pour ne pas pleurer quelques jours seulement après votre arrivée :

  • Préparez vos cours. Vous savez quelles matières vous allez étudier avant même de partir. Vous avez largement le temps de vous renseigner sur ces sujets, peut-être avez vous même déjà vu certaines notions. Reste plus qu'à trouver quelques mots de vocabulaire et le tour est joué, vous pouvez vous lancer !
  • Comparez les deux systèmes. Le système français est composé de cours magistraux et de travaux dirigés. En Irlande, et comme dans la plupart des pays anglo-saxons, il n'y a que des cours magistraux. C'est à vous de vous donner vos propres TD, quelques bouquins à la librairie avant de commencer ne sont pas de trop !
  • Investissez-vous. Participez. Les cours magistraux anglo-saxons sont beaucoup plus interactifs que les cours français, c'est ce qu'ils appellent le "active understanding". La première heure de cours contient forcément des rappels de vos cours français, participez, donnez des idées, et cette heure sera bénéfique !
  • Faites vous à l'accent local. Les irlandais ont un accent très spécial, ils articulent très peu, un peu comme les écossais. Les premiers cours ne seront pas difficiles si vous faites en sorte de tendre l'oreille pour comprendre. Et entraînez vous à la prise de notes, les tableaux servent très peu dans les pays anglo-saxons !
  • Reprenez vos cours à la fin de la journée. Votre emploi du temps vous laissera certainement quelques heures de liberté, généralement vers 15h. Cela vous laisse assez de temps pour reprendre vos notes de cours et les transcrire sur quelque chose qui vous permette de réviser correctement à la fin du semestre.

Vous voilà fins prêts à attaquer un nouveau semestre. N'ayez pas peur, certaines universités ont des sessions d'examens différentes pour les étudiants étrangers, avec un peu de chance vous en bénéficierez. Et votre emploi du temps sera allégé comparé aux étudiants locaux. Le but n'est pas de vous faire travailler comme en prépa, mais de vous laisser une vie sociale. Par contre, c'est la première heure qui lancera votre semestre de la meilleure des manières.

Jonas.

Le logement, votre caverne.

Bien plus que votre chambre...


Le logement est l'une des choses essentielles de votre voyage. Un peu à la manière de l'Auberge Espagnole, vous y passerez beaucoup de vos journées, en plus de certaines nuits,. Ne le choisissez pas à la légère ! Réservez le très en avance pour éviter les mauvaises surprises, surtout que vous ne pouvez pas le visiter avant le jour J. Vous trouverez de quoi vous loger sur beaucoup de sites internet (TripAdvisor notamment, voire daft.ie pour les futurs irlandais).

Le logement, ce n'est pas seulement l'endroit où vous allez dormir. Retenez que le logement influence énormément votre voyage. En famille d'accueil par exemple, vous vivrez en cohabitation avec peut-être des enfants et des animaux de compagnie, alors pas de place pour les fêtes, alors qu'en résidence étudiante, vous serez beaucoup plus libres. Être au pair signifie être disponible à tout moment pour une famille, mais aussi rentrée d'argent. C'est à vous de choisir votre type de logement en fonction de vos envies. Mais ne perdez jamais de vue que le but final est de valider vos examens, alors partager une chambre n'est pas forcément la meilleure option ! Et pour les plus originaux, n'oubliez pas les B&B, qui vous offriront confort et une partie de vos repas.

Votre chambre, aussi petite soit elle, doit être votre propre lieu. Vous devez vous y sentir chez vous, quitte à coller des photos de vos proches partout sur les murs. Et pouvoir vous isoler quand vous en avez envie. Il vous sera impossible de sortir tous les soirs pendant six mois, croyez moi, notamment dans vos premiers jours où vous n'avez encore rencontré personne.

Je vis actuellement dans une résidence étudiante de deux bâtiments, la SVD House, à Maynooth. C'est une résidence de 60 étudiants, à 5 minutes à pied du campus, dans laquelle tout le monde s'apprécie. 60 étudiants. Et pourtant, allez savoir pourquoi, 60 étudiants responsables. Tout le monde met du sien pour garder les parties communes propres et pour respecter le sommeil des autres. Alors non ce n'est pas le grand luxe, ma chambre fait 12m², mais c'est aussi ça qui fait le charme d'Erasmus !

Jonas.

dimanche 27 janvier 2013

La première sortie.


C'est ce qui va lancer votre semestre !


La première sortie est la plus importante, elle va tout lancer, vous allez rencontrer vos premiers locaux et enfin vous lancer dans le grand bain de l'immersion. Pas de vraie méthode à vous conseiller, seulement le feeling. Prenez vos clics et vos clacs, lancez vous dans la grande rue de la ville, marchez et attendez. Pour ma part, la première sortie consistait à sortir dans la ville avec une française rencontrée dans la résidence étudiants. On est allé retrouver certains de ses amis qui étaient eux aussi en Irlande. Rendez-vous dans Dublin. Main Street exactement. Au final, quatre français, deux allemands et deux irlandais. Un de ses amis irlandais nous a retrouvés en face du Caroll's (la boutique attrape-nigauds du coin car tout est vert tout est irlandais) et nous a emmené dans un bar. Le Old StoreHouse.

En Irlande, les pubs se trouvent à tous les coins de rue, mais encore plus dans le quartier de Temple Bar, qui  à lui seul représente vraiment l'image que l'on a tous de l'Irlande. On trouvera toujours une télévision branchée sur une chaine de sport dans les pubs irlandais, ainsi qu'un groupe jouant en live. Du coup on y trouve toujours une ambiance entre le western et la vieille-Angleterre très plaisante. Evidemment on ne compte pas le nombre de litres de Guinness qui sont débités chaque soir. En plus de vous raconter ma première soirée irlandaise, je voulais vous dire à quel point la votre sera importante. La plus inoubliable. Pensez à ça avant de sortir, évitez la visite de la capitale le premier soir, le côté touristique. Le but d'Erasmus n'est pas de faire de vous un touriste, mais un vrai européen.

Trois heures passées dans le bar, il est l'heure pour nous d'aller manger. A défaut de gros moyens, on opte pour un fast-food local spécialisé dans les hamburgers. Huit à une table de 4. Au moins, la première soirée nous permet de nous rapprocher. On en arrive très vite à échanger nos opinions sur nos pays, à parler de U2, du dernier film de Tarantino... Et à proposer de trouver un autre bar. Le Trinity Bar cette fois. Etrange bar que ce Trinity Bar. Etrange dans le sens où c'est un grand bar très accueillant, très connu dans les environs de Dublin, et où le serveur est venu nous proposer de reprendre des bières gratuitement. Etrange..

Les irlandais sont très ouverts, très chaleureux. Ils n'hésiteront pas à vous inviter prendre un verre (prétexte ou pas !) sans vous connaitre depuis très longtemps. Vos premières rencontres seront les premiers liens que vous tisserez avec le pays. Et c'est grâce à elles que vous tisserez de vrais liens avec des locaux. Et c'est ce qui rendra votre expérience Erasmus encore plus palpitante !

Jonas.

Les formalités de départ.

Moment pas des plus intéressants dans votre vie d'Erasmus, les formalités de départ...



Une fois que vous êtes passés par les Relations Internationales de votre université, que vous aurez rempli tous leurs dossiers d'inscription, vous n'aurez fait qu'une partie infime du travail. Tout dépend du pays où vous allez partir évidemment, mais on retrouve beaucoup de points communs peu importe les destinations :


  • Pour les pays membres de l'espace Schengen, vous n'avez besoin que d'une carte d'identité ou d'un passeport en cours de validité. Pour les autres pays, il vous faudra un passeport et dans certains cas un Visa étudiant à demander directement à l'ambassade (ou sur les sites internet des ambassades). Pensez à refaire vos papiers !
  • Vous avez besoin d'une assurance couvrant le rapatriement sanitaire et la responsabilité civile. Peu de chance que vous l'oubliez, les Relations Internationales se chargeront de vous le répéter assez souvent, ils veulent cette pièce avec la carte européenne d'assurance maladie couvrant l'intégralité de votre voyage.
  • Renseignez-vous sur les bourses. Vous bénéficierez automatiquement d'une bourse Erasmus (si elles existent encore pour l'année 2013-2014.) d'une hauteur de 100 à 150€, mais les mairies et conseils généraux et régionaux offrent des bourses mobilité aux étudiants, variant selon les plafonds, comme les bourses Mobil'Etudes77 ou du CROUS.
  • Remplissez tous les papiers de votre université d'accueil. Celle-ci vous demandera sûrement un papier de candidature à remettre à une date précise. N'oubliez pas que vous devez vous inscrire dans votre université de départ ET votre université d'accueil. Par contre votre diplôme ne sera délivré que par votre université française.
  • Prenez votre billet d'avion le plus tôt possible. Par contre, je vous déconseille toutes les compagnies low-cost pour votre voyage. Certes leurs prix sont moins élevés, par contre ils rattrapent leurs marges sur les bagages (23kg pour Air France, 20 pour Ryanair, suppléments surtaxés), et vous partez pour six mois !
  • Prenez votre logement à l'avance, surtout si vous partez dans une capitale. Les résidences étudiantes restent les moyens les moins chers de se loger, par contre il y a beaucoup de demandes pour peu de places. Regardez les B&B, les auberges de jeunesse, même les familles d'accueil, et après tout pourquoi pas partir au pair ?



Voici les choses les plus importantes que vous aurez à faire avant de partir. Prenez de l'avance, énormément de choses vous tombent dessus quelques jours avant le départ, et puis si vous partez quelques jours après vos partiels, c'est aussi le moyen d'être rassuré, d'avoir tout planifié, et de partir motivé pour de nouvelles aventures !

Jonas.

Le choix de la destination.


Mon Dieu, mais où partir ?!





Le choix de la destination reste le point de départ de votre voyage Erasmus. C'est là que vous allez passer au minimum six mois de votre vie. Je ne peux que vous conseiller de prendre de votre temps avant de trancher. A titre personnel, la décision a été relativement facile à prendre, mais ce n'est pas le cas pour tout le monde. Voici quelques conseils pour vous éviter quelques pièges :


  • Vous partez pour vos études, pas pour les à-côtés ! Si je suis parti en Irlande ce n'est pas (que) pour boire de la bière et voir des matchs de rugby, c'est surtout parce que c'est l'université qui me proposait des matières proches de celles de mon futur Master ! Regardez du côté des universités scandinaves.
  • Ne négligez aucune destination ! Sachez qu'une expérience de six mois en République Tchèque ou en Turquie est très bien, voire mieux appréciée par les recruteurs qu'une expérience en Espagne, en Italie ou en Allemagne. L'originalité de votre destination fera l'originalité de votre voyage, et le rendra inoubliable.
  • Ne partez pas avec des préjugés ! Non, il n'y a pas que des roux et des moutons en Irlande, non il ne neige pas en juillet en Suède, et non les Italiens ne mangent pas que des pâtes ! Partir six mois à l'étranger c'est aussi avoir l'occasion de découvrir un pays que vous n'auriez peut-être pas découvert en simple touriste et de sortir de votre train de vie français.
  • Partez loin de chez vous, dans un endroit inconnu ! Passer six mois dans la maison de mamie en Italie ou chez la cousine de la tante du neveu de votre arrière-grand-mère n'a aucun intérêt. Ce qui importe, c'est l'inconnu, l'aventure, le fait de prendre un avion seul pour aller dormir on-ne-sait-où, de rencontrer on-ne-sait-qui...

Avec ces quelques conseils, vous êtes maintenant prêts à choisir votre destination de voyage Erasmus. Arrêtez de mentir en disant qu'aucun pays ne vous attire, vous avez le choix entre 33 destinations, dont la liste se trouve juste dessous :

Les 27 pays de l'Union Européenne : Allemagne, Autriche, Belgique, Bulgarie, Chypre, Danemark, Espagne, Estonie, FInlande, France, Grèce, Hongrie, Irlande, Italie, Lettonie, Lituanie, Luxembourg, Malte, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République Tchèque, Roumanie, Royaume-Uni, Slovaquie, Slovénie, Suède.
Ainsi que : Islande, Liechtenstein, Norvège, Suisse, Croatie et Turquie.

Jonas.

Une petite présentation s'impose.


Bienvenue à tous sur monerasmusirlandais.blogspot.com !



Je suis heureux de vous faire découvrir mes aventures Eramsus tout au long de ce blog. J'espère que vous prendrez autant de plaisir à le lire que j'en prends à l'écrire. Ce blog n'a pas pour seul but de vous raconter mes expériences, j'espère qu'il vous donnera aussi quelques idées pour votre propre voyage, aussi bien sur la manière de s'y préparer que de le vivre.

Première question que vous vous posez sûrement : pourquoi un étudiant en troisième année de licence Sciences Physiques irait-il se perdre au fin fond de l'Irlande, pays dont, au fond, on ne connait pas grand chose ? La réponse est assez simple. J'ai toujours eu envie de partir "en immersion", seul, dans un pays étranger. J'avais plusieurs idées en tête, notamment l'Ecosse, les Etats-Unis et l'Irlande. Après avoir rapidement mis les Etats-Unis hors course, notamment en raison du prix des locations et de la vie en général, l'Irlande l'a emporté devant l'Ecosse pour des raison plus personnelles. 

Premier conseil que j'ai à vous donner : partez là où vous en avez envie. N'allez pas vous perdre six mois ou un an dans un pays qui ne vous attire pas. Erasmus propose un large choix de pays : de l'Espagne à la Suède en passant par l'Irlande et la Slovaquie. Nul besoin d'être exceptionnel en anglais (j'ai moi même un niveau correct, sans plus), Erasmus est ouvert à tous !

Maintenant que vous avez envie de partir en Erasmus, allons-y !


Jonas.