Suivez Moi sur Twitter

jeudi 31 janvier 2013

La barrière de la langue.

Mais qu'est c'qu'il dit?


Terrible, la barrière de la langue. Le premier gros choc après l'arrivée dans le pays d'accueil. On sait que l'on va devoir y faire face, on redouble d'efforts les mois juste avant le départ pour s'améliorer en anglais, on regarde les séries en version originale sous-titrée... Et pourtant. Plongé dans le bain dès la descente de l'avion, on se dit que c'est parti, il faut parler une langue qu'on maîtrise à peine pendant six mois.

Premier contact avec la langue de Shakespeare : le chauffeur de bus que j'ai pris pour me rendre à Maynooth. Un homme certainement très gentil, mais dont l'accent assez prononcé ne m'a pas permis de comprendre un seul mot ! Il m'a demandé trois fois si je voulais mettre ma valise dans la soute, et trois fois je lui ai répondu "C'est mon ordinateur portable dans ma sacoche, pourquoi ?". Dur.

A mon arrivée, avec un peu de chance il faut dire, j'ai compris la gérante de la résidence dans laquelle je vais vivre pendant six mois, et je m'en vais saluer le peu d'étudiants présents. Le premier soir, repas collectif dans la salle commune, histoire de rencontrer ceux que l'on ne connaît pas. Et c'est aussi l'occasion d'échanger quelques mots en anglais.

Surtout, parlez avec les locaux, échangez. Non, votre anglais n'est pas terrible, non, vous n'avez pas un accent fabuleux, vous êtes plutôt du genre "Aille spike Frènche", mais si vous ne prenez jamais la peine de discuter avec les gens qui vous entourent et de faire des rencontres, vous allez vous sentir vraiment seul pendant un semestre.

C'est très difficile de se lancer dans des discussions, je le reconnais. Par exemple, hier soir, toute ma résidence est allée prendre un verre dans un bar-boîte. Le monde autour de nous, la musique assez forte (normal pour un bar après tout), je n'ai entendu quasiment personne, incapable de comprendre de l'anglais si je ne suis pas concentré. C'est frustrant. Mais c'est comme ça qu'on apprend !

Ce qui est quand même fabuleux avec la barrière de la langue, c'est d'apprendre le français aux locaux. Les irlandais sont très fiers de savoir te dire correctement "Bonjour, j'aime le rugby, j'aime la bière merci" ! Puis on leur apprend des nouveaux mots. Du coup maintenant, mes colocataires irlandais sont contents de savoir dire "saperlipopette" et "sacrebleu" !

Jonas.

mardi 29 janvier 2013

Merde, je m'ennuie.

Tournage de pouces ou partie de solitaire ?


Eh oui, ce sont des choses qui arrivent, vous vous ennuierez. Ca peut arriver quand, comme moi, vous arrivez en pleine semaine "off" pour les étudiants, et que vous devez attendre lundi, seul dans la résidence. Que faire dans ces moments là, sachant que vous n'avez rien prévu dans vos bagages pour tuer l'ennui ?

  • S'ennuyer, c'est le moyen de regarder la télé, comme MTV ou la BBC. C'est un excellent moyen de se faire à la langue facilement. Peu importe la chaine, il y aura toujours un programme pour vous intéresser. Et si vraiment vous ne voulez pas rester enfermés, sachez que les bars anglo-saxons diffusent souvent des matchs de foot.
  • Vous pouvez lire, tout simplement. Apportez un livre en anglais et un en français, et quelques magazines. Le livre français vous servira dans les moments de mal du pays, quand vous en aurez marre de parler et penser anglais depuis des semaines. Et le livre anglais vous servira en phase de motivation, vous y trouverez beaucoup de vocabulaire.
  • Prenez avec vous votre PC. Sans non plus se lancer dans des parties interminables de solitaires et de démineurs, vous aurez de la Wifi dans beaucoup de résidences et pourrez surfer sur internet à la recherche de séries,de films ou musique. A vous de vous trouver des occupations !
  • Cuisinez ! Les anglo-saxons raffolent de la cuisine française, vous n'aurez aucun mal à faire passer un plat préparé pour de la grande gastronomie ! Sinon vous avez toujours l'option cookies. Les résidences étudiantes ont souvent une cuisine équipe commune, ça vous sera pratique.
  • Jouez à la console. Eh oui, certains ramènent des consoles qu'ils branchent sur la télévision de la salle commune. Vous n'aurez aucun mal à vous lancer dans des tournois de Fifa avec vos colocataires. Veillez juste à qu'ils ne la ramènent pas chez eux le week-end !

Toutes ces activités passent vraiment le temps. On se retrouve à passer un après-midi sans s'en rendre compte. Pendant le week-end, période où beaucoup d'étudiants rentrent chez eux, vous devrez certainement passer par des phases d'ennui profond... Jusqu'au lundi, jour où tout le monde est de retour !

Jonas.

Les courses.

Primordiales, essentielles... Il faut faire des emplettes !


C'est généralement l'une des premières choses que vous ferez après vous être installé : les courses. Le genre de chose auquel on n'avait pas pensé. Même si votre valise a été chargée de quelques paquets de gateaux, boites de conserve et autres sucreries pas bonnes pour la santé, les réserves diminuent vite. Beaucoup plus que ce que l'on pense. Et c'est là que l'aventure commence.

Certes vous trouverez quelques enseignes existant en France, comme Aldi, Lidl ou Carrefour, mais vous devrez changer vos habitudes. Avec un budget limité, adieu les gros repas et les "extras". On se contente du minimum. Cet après-midi même j'ai du faire quelques courses pour les jours à venir, ce sera trois boites de conserve et deux soupes en boite. Pour l'alimentation équilibrée, on repassera.

L'avantage de faire ses propres courses, c'est qu'on apprécie tout. Aujourd'hui, petite folie, j'ai acheté un jus de cranberry et une Guinness. N'oubliez pas de vous faire plaisir de temps en temps, sinon vous finirez par craquer, croyez-moi. Certaines résidences proposent des formules "tout compris", où vous aurez trois repas par jour sans avoir à vous occuper des courses. Mais ces formules vous reviennent en général plus cher, faites attention.

Faire ses courses c'est aussi s'éviter quelques problèmes culturels. Les irlandais mangent tôt. Très tôt. Pour la formule "tout compris" de la résidence, il faut prendre son dîner entre 17h45 et 18h15. Difficile de se forcer quand on a l'habitude de manger deux heures plus tard. L'avantage des courses est que l'on mange à l'heure que l'on veut, voire on ne mange pas si on est à l'extérieur.

Evitez les grandes surfaces, notamment les Dunnes Store irlandais où le kilo de pommes est à 5€, optez plutôt pour les hard-discount comme les Aldi et Tesco. C'est toujours quelques euros de gagnés sur votre budget. A vous de bien les dépenser !

Jonas.

lundi 28 janvier 2013

La première heure de cours.

Mais pourquoi, pourquoi je suis parti ?!


Quelle horreur. Partir un jeudi, commencer les cours le lundi suivant, ça laisse quatre jours pour s'acclimater. Dans mon cas c'était assez facile, il a plu pendant quatre jours. Après, la reprise. Vous qui allez certainement partir dans un pays dont vous ne maîtrisez pas la langue, le choc de la première heure de cours peut être difficile à encaisser. Quelques conseils pour ne pas pleurer quelques jours seulement après votre arrivée :

  • Préparez vos cours. Vous savez quelles matières vous allez étudier avant même de partir. Vous avez largement le temps de vous renseigner sur ces sujets, peut-être avez vous même déjà vu certaines notions. Reste plus qu'à trouver quelques mots de vocabulaire et le tour est joué, vous pouvez vous lancer !
  • Comparez les deux systèmes. Le système français est composé de cours magistraux et de travaux dirigés. En Irlande, et comme dans la plupart des pays anglo-saxons, il n'y a que des cours magistraux. C'est à vous de vous donner vos propres TD, quelques bouquins à la librairie avant de commencer ne sont pas de trop !
  • Investissez-vous. Participez. Les cours magistraux anglo-saxons sont beaucoup plus interactifs que les cours français, c'est ce qu'ils appellent le "active understanding". La première heure de cours contient forcément des rappels de vos cours français, participez, donnez des idées, et cette heure sera bénéfique !
  • Faites vous à l'accent local. Les irlandais ont un accent très spécial, ils articulent très peu, un peu comme les écossais. Les premiers cours ne seront pas difficiles si vous faites en sorte de tendre l'oreille pour comprendre. Et entraînez vous à la prise de notes, les tableaux servent très peu dans les pays anglo-saxons !
  • Reprenez vos cours à la fin de la journée. Votre emploi du temps vous laissera certainement quelques heures de liberté, généralement vers 15h. Cela vous laisse assez de temps pour reprendre vos notes de cours et les transcrire sur quelque chose qui vous permette de réviser correctement à la fin du semestre.

Vous voilà fins prêts à attaquer un nouveau semestre. N'ayez pas peur, certaines universités ont des sessions d'examens différentes pour les étudiants étrangers, avec un peu de chance vous en bénéficierez. Et votre emploi du temps sera allégé comparé aux étudiants locaux. Le but n'est pas de vous faire travailler comme en prépa, mais de vous laisser une vie sociale. Par contre, c'est la première heure qui lancera votre semestre de la meilleure des manières.

Jonas.

Le logement, votre caverne.

Bien plus que votre chambre...


Le logement est l'une des choses essentielles de votre voyage. Un peu à la manière de l'Auberge Espagnole, vous y passerez beaucoup de vos journées, en plus de certaines nuits,. Ne le choisissez pas à la légère ! Réservez le très en avance pour éviter les mauvaises surprises, surtout que vous ne pouvez pas le visiter avant le jour J. Vous trouverez de quoi vous loger sur beaucoup de sites internet (TripAdvisor notamment, voire daft.ie pour les futurs irlandais).

Le logement, ce n'est pas seulement l'endroit où vous allez dormir. Retenez que le logement influence énormément votre voyage. En famille d'accueil par exemple, vous vivrez en cohabitation avec peut-être des enfants et des animaux de compagnie, alors pas de place pour les fêtes, alors qu'en résidence étudiante, vous serez beaucoup plus libres. Être au pair signifie être disponible à tout moment pour une famille, mais aussi rentrée d'argent. C'est à vous de choisir votre type de logement en fonction de vos envies. Mais ne perdez jamais de vue que le but final est de valider vos examens, alors partager une chambre n'est pas forcément la meilleure option ! Et pour les plus originaux, n'oubliez pas les B&B, qui vous offriront confort et une partie de vos repas.

Votre chambre, aussi petite soit elle, doit être votre propre lieu. Vous devez vous y sentir chez vous, quitte à coller des photos de vos proches partout sur les murs. Et pouvoir vous isoler quand vous en avez envie. Il vous sera impossible de sortir tous les soirs pendant six mois, croyez moi, notamment dans vos premiers jours où vous n'avez encore rencontré personne.

Je vis actuellement dans une résidence étudiante de deux bâtiments, la SVD House, à Maynooth. C'est une résidence de 60 étudiants, à 5 minutes à pied du campus, dans laquelle tout le monde s'apprécie. 60 étudiants. Et pourtant, allez savoir pourquoi, 60 étudiants responsables. Tout le monde met du sien pour garder les parties communes propres et pour respecter le sommeil des autres. Alors non ce n'est pas le grand luxe, ma chambre fait 12m², mais c'est aussi ça qui fait le charme d'Erasmus !

Jonas.

dimanche 27 janvier 2013

La première sortie.


C'est ce qui va lancer votre semestre !


La première sortie est la plus importante, elle va tout lancer, vous allez rencontrer vos premiers locaux et enfin vous lancer dans le grand bain de l'immersion. Pas de vraie méthode à vous conseiller, seulement le feeling. Prenez vos clics et vos clacs, lancez vous dans la grande rue de la ville, marchez et attendez. Pour ma part, la première sortie consistait à sortir dans la ville avec une française rencontrée dans la résidence étudiants. On est allé retrouver certains de ses amis qui étaient eux aussi en Irlande. Rendez-vous dans Dublin. Main Street exactement. Au final, quatre français, deux allemands et deux irlandais. Un de ses amis irlandais nous a retrouvés en face du Caroll's (la boutique attrape-nigauds du coin car tout est vert tout est irlandais) et nous a emmené dans un bar. Le Old StoreHouse.

En Irlande, les pubs se trouvent à tous les coins de rue, mais encore plus dans le quartier de Temple Bar, qui  à lui seul représente vraiment l'image que l'on a tous de l'Irlande. On trouvera toujours une télévision branchée sur une chaine de sport dans les pubs irlandais, ainsi qu'un groupe jouant en live. Du coup on y trouve toujours une ambiance entre le western et la vieille-Angleterre très plaisante. Evidemment on ne compte pas le nombre de litres de Guinness qui sont débités chaque soir. En plus de vous raconter ma première soirée irlandaise, je voulais vous dire à quel point la votre sera importante. La plus inoubliable. Pensez à ça avant de sortir, évitez la visite de la capitale le premier soir, le côté touristique. Le but d'Erasmus n'est pas de faire de vous un touriste, mais un vrai européen.

Trois heures passées dans le bar, il est l'heure pour nous d'aller manger. A défaut de gros moyens, on opte pour un fast-food local spécialisé dans les hamburgers. Huit à une table de 4. Au moins, la première soirée nous permet de nous rapprocher. On en arrive très vite à échanger nos opinions sur nos pays, à parler de U2, du dernier film de Tarantino... Et à proposer de trouver un autre bar. Le Trinity Bar cette fois. Etrange bar que ce Trinity Bar. Etrange dans le sens où c'est un grand bar très accueillant, très connu dans les environs de Dublin, et où le serveur est venu nous proposer de reprendre des bières gratuitement. Etrange..

Les irlandais sont très ouverts, très chaleureux. Ils n'hésiteront pas à vous inviter prendre un verre (prétexte ou pas !) sans vous connaitre depuis très longtemps. Vos premières rencontres seront les premiers liens que vous tisserez avec le pays. Et c'est grâce à elles que vous tisserez de vrais liens avec des locaux. Et c'est ce qui rendra votre expérience Erasmus encore plus palpitante !

Jonas.

Les formalités de départ.

Moment pas des plus intéressants dans votre vie d'Erasmus, les formalités de départ...



Une fois que vous êtes passés par les Relations Internationales de votre université, que vous aurez rempli tous leurs dossiers d'inscription, vous n'aurez fait qu'une partie infime du travail. Tout dépend du pays où vous allez partir évidemment, mais on retrouve beaucoup de points communs peu importe les destinations :


  • Pour les pays membres de l'espace Schengen, vous n'avez besoin que d'une carte d'identité ou d'un passeport en cours de validité. Pour les autres pays, il vous faudra un passeport et dans certains cas un Visa étudiant à demander directement à l'ambassade (ou sur les sites internet des ambassades). Pensez à refaire vos papiers !
  • Vous avez besoin d'une assurance couvrant le rapatriement sanitaire et la responsabilité civile. Peu de chance que vous l'oubliez, les Relations Internationales se chargeront de vous le répéter assez souvent, ils veulent cette pièce avec la carte européenne d'assurance maladie couvrant l'intégralité de votre voyage.
  • Renseignez-vous sur les bourses. Vous bénéficierez automatiquement d'une bourse Erasmus (si elles existent encore pour l'année 2013-2014.) d'une hauteur de 100 à 150€, mais les mairies et conseils généraux et régionaux offrent des bourses mobilité aux étudiants, variant selon les plafonds, comme les bourses Mobil'Etudes77 ou du CROUS.
  • Remplissez tous les papiers de votre université d'accueil. Celle-ci vous demandera sûrement un papier de candidature à remettre à une date précise. N'oubliez pas que vous devez vous inscrire dans votre université de départ ET votre université d'accueil. Par contre votre diplôme ne sera délivré que par votre université française.
  • Prenez votre billet d'avion le plus tôt possible. Par contre, je vous déconseille toutes les compagnies low-cost pour votre voyage. Certes leurs prix sont moins élevés, par contre ils rattrapent leurs marges sur les bagages (23kg pour Air France, 20 pour Ryanair, suppléments surtaxés), et vous partez pour six mois !
  • Prenez votre logement à l'avance, surtout si vous partez dans une capitale. Les résidences étudiantes restent les moyens les moins chers de se loger, par contre il y a beaucoup de demandes pour peu de places. Regardez les B&B, les auberges de jeunesse, même les familles d'accueil, et après tout pourquoi pas partir au pair ?



Voici les choses les plus importantes que vous aurez à faire avant de partir. Prenez de l'avance, énormément de choses vous tombent dessus quelques jours avant le départ, et puis si vous partez quelques jours après vos partiels, c'est aussi le moyen d'être rassuré, d'avoir tout planifié, et de partir motivé pour de nouvelles aventures !

Jonas.

Le choix de la destination.


Mon Dieu, mais où partir ?!





Le choix de la destination reste le point de départ de votre voyage Erasmus. C'est là que vous allez passer au minimum six mois de votre vie. Je ne peux que vous conseiller de prendre de votre temps avant de trancher. A titre personnel, la décision a été relativement facile à prendre, mais ce n'est pas le cas pour tout le monde. Voici quelques conseils pour vous éviter quelques pièges :


  • Vous partez pour vos études, pas pour les à-côtés ! Si je suis parti en Irlande ce n'est pas (que) pour boire de la bière et voir des matchs de rugby, c'est surtout parce que c'est l'université qui me proposait des matières proches de celles de mon futur Master ! Regardez du côté des universités scandinaves.
  • Ne négligez aucune destination ! Sachez qu'une expérience de six mois en République Tchèque ou en Turquie est très bien, voire mieux appréciée par les recruteurs qu'une expérience en Espagne, en Italie ou en Allemagne. L'originalité de votre destination fera l'originalité de votre voyage, et le rendra inoubliable.
  • Ne partez pas avec des préjugés ! Non, il n'y a pas que des roux et des moutons en Irlande, non il ne neige pas en juillet en Suède, et non les Italiens ne mangent pas que des pâtes ! Partir six mois à l'étranger c'est aussi avoir l'occasion de découvrir un pays que vous n'auriez peut-être pas découvert en simple touriste et de sortir de votre train de vie français.
  • Partez loin de chez vous, dans un endroit inconnu ! Passer six mois dans la maison de mamie en Italie ou chez la cousine de la tante du neveu de votre arrière-grand-mère n'a aucun intérêt. Ce qui importe, c'est l'inconnu, l'aventure, le fait de prendre un avion seul pour aller dormir on-ne-sait-où, de rencontrer on-ne-sait-qui...

Avec ces quelques conseils, vous êtes maintenant prêts à choisir votre destination de voyage Erasmus. Arrêtez de mentir en disant qu'aucun pays ne vous attire, vous avez le choix entre 33 destinations, dont la liste se trouve juste dessous :

Les 27 pays de l'Union Européenne : Allemagne, Autriche, Belgique, Bulgarie, Chypre, Danemark, Espagne, Estonie, FInlande, France, Grèce, Hongrie, Irlande, Italie, Lettonie, Lituanie, Luxembourg, Malte, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République Tchèque, Roumanie, Royaume-Uni, Slovaquie, Slovénie, Suède.
Ainsi que : Islande, Liechtenstein, Norvège, Suisse, Croatie et Turquie.

Jonas.

Une petite présentation s'impose.


Bienvenue à tous sur monerasmusirlandais.blogspot.com !



Je suis heureux de vous faire découvrir mes aventures Eramsus tout au long de ce blog. J'espère que vous prendrez autant de plaisir à le lire que j'en prends à l'écrire. Ce blog n'a pas pour seul but de vous raconter mes expériences, j'espère qu'il vous donnera aussi quelques idées pour votre propre voyage, aussi bien sur la manière de s'y préparer que de le vivre.

Première question que vous vous posez sûrement : pourquoi un étudiant en troisième année de licence Sciences Physiques irait-il se perdre au fin fond de l'Irlande, pays dont, au fond, on ne connait pas grand chose ? La réponse est assez simple. J'ai toujours eu envie de partir "en immersion", seul, dans un pays étranger. J'avais plusieurs idées en tête, notamment l'Ecosse, les Etats-Unis et l'Irlande. Après avoir rapidement mis les Etats-Unis hors course, notamment en raison du prix des locations et de la vie en général, l'Irlande l'a emporté devant l'Ecosse pour des raison plus personnelles. 

Premier conseil que j'ai à vous donner : partez là où vous en avez envie. N'allez pas vous perdre six mois ou un an dans un pays qui ne vous attire pas. Erasmus propose un large choix de pays : de l'Espagne à la Suède en passant par l'Irlande et la Slovaquie. Nul besoin d'être exceptionnel en anglais (j'ai moi même un niveau correct, sans plus), Erasmus est ouvert à tous !

Maintenant que vous avez envie de partir en Erasmus, allons-y !


Jonas.